Elèves sans affectation

Valérie Pécresse

Un courrier envoyé ce jour concernant les 3 407 élèves du 91 sans affection en seconde. Il est inadmissible qu’ils et elles soient dans l’attente tout l’été. C’est le principe d’égalité qui est en cause. Avec mes camarades députés insoumis de l’Essonne Claire LeJeune, Antoine Léaument, et Farida Amrani. Avec Vianney Orjebin et Philippe Juraver, conseiller régional d’Île-de-France, avec Paul Vannier, député du Val d’Oise, conseiller régional Île-de-France, et membre de la Commission Lycées, nous demandons qu’une solution leur soit trouvée sans délai !

Madame la Présidente, Monsieur le Recteur,

Les problématiques de non-affectation de collégiens vers les classes de secondes se posent de manière récurrente – pour ne pas dire systématique – et cela dans tous les types d’établissements. Les familles et élèves concernés se voient contraints d’attendre tout l’été qu’une éventuelle solution leur soit proposée sans aucune visibilité ni marge de manœuvre. Cette situation particulièrement anxiogène n’est pas acceptable.

Cette année, en Essonne, la FCPE 91 dénombre 3 407 élèves de voies générale. technologique et professionnelle sans affectation pour la rentrée 2024 – soit 21,7% d’élèves du département laissés sans solution ! La commission d’ajustement du 4 juillet dernier n’a pas été en mesure de répondre à cette urgence et la prochaine commission n’est prévue que le 29 août. Il n’est pas entendable de laisser dans l’attente élèves et familles pendant près de 2 mois. Il ne leur sera pas non plus possible de s’organiser sereinement si pres de la date de la rentrée sans connaitre par avance l’établissement retenu.

A plusieurs reprises, la Défenseure des droits, Claire Hédon, a dénoncé ces affectations tardives qui ne permettent pas toujours aux élèves d’accomplir leur rentrée. Aussi, par ce présent courrier, nous appuyons les différentes demandes de la FCPE 91 et vous demandons, en vos qualités, de bien vouloir examiner les réponses que vous pouvez y donner :

  • La scolarisation immédiate par affectation de tous les lycéen nes;
  • La scolarisation de tous les lycéen-nes au plus proche de leurs domiciles;
  • L’affectation dans la filière choisie pour tous les lycéen-nes;
  • L’ouverture immédiate de classes – et à moyen terme de lycées lorsque cela est nécessaire – en fonction des vœux des lycéennes accompagnée d’une augmentation de la DGH et du budget des lycées concernés.

Nous réaffirmons le droit à chaque élève de pouvoir avoir accès à une orientation choisie, dans des conditions matérielles acceptables et à proximité de son domicile. Les principes d’égalité d’accès et de traitement dans l’enseignement public doivent être parfaitement assurés.

Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de bien vouloir recevoir, Madame la Présidente, Monsieur le Recteur, nos salutations républicaines.