Au sein de la Protection Judiciaire de la Jeunesse, la direction a décidé de sacrifier la prise en charge des jeunes et de laisser des contractuels sans-emploi. Dès septembre, sur décision de la directrice de la PJJ Madame Caroline Nisand, ce sera :
- 169 postes non couverts,
- + de 600 contractuels en moins
- 1 500 jeunes en plus sur les listes d’attente, et
- 232 professionnels sans emploi !
La politique de Macron, c’est toujours moins de moyens pour les services publics. Le gouvernement est démissionnaire, et est censé s’occuper SEULEMENT des affaires courantes. Pourtant, il casse la protection de la jeunesse !!! Merci à l’intersyndicale et ses militant.es de relayer les informations, et de se mobiliser sur cette situation effroyable.
Le 4 août dernier, 3 millions d’euros ont été débloqués par le ministère de la justice. Cette enveloppe pourrait financer une partie des contrats, améliorer les conditions de travail des salariés et favoriser la prise en charge des jeunes… mais que nenni ! Malgré cette aide financière, la direction maintient son plan social !
On reste mobilisé, auprès des camarades déjà précaires qui travaillent à la protection de la jeunesse, dans des conditions qui se dégradent à vue d’œil. Merci à la CGT PJJ, à l’Unsa-spjj et la Snpes-Pjj/fsu et Céci Loune pour leur appel !