Il y a 63 ans se déroulait le massacre du 17 octobre 1961, le massacre des Algériens par la police française. C’est la plus grande répression par les forces de l’ordre qu’une manifestation pacifiste n’a jamais provoquée.
Depuis le 5 octobre 61, un couvre-feu avait été imposé à Paris par le préfet de police Maurice Papon, un couvre feu-raciste qui ne visait que les Algérien-nes.
Pour lutter contre cette mesure, une manifestation pacifiste est organisée, avec de nombreuses femmes et d’enfants.
Mais face à la mobilisation des Algériens, qui quittent leurs bidonvilles pour se rendre dans Paris, la préfecture fait le choix d’utiliser l’ultra violence.
Papon, préfet de Paris, déclare : « Pour un coup donné, rendez en dix. »
Le Général de Gaulle lui donne carte blanche pour disperser la foule.
Les manifestants algériens et algériennes sont frappés et tués. Poussés dans la Seine pour être noyés. Le fleuve charriera des cadavres de nords-africains pendant des semaines.
Ce massacre des Algériens par la police française par le gouvernement colonial de l’époque ne doit pas être oublié.
Un travail de mémoire doit être fait pour lever le voile sur cette affaire, encore aujourd’hui le nombre de morts suite à cette répression policière raciste est flou : on estime qu’entre 30 à plus de 200 Algériens et Algériennes sont morts ce 17 octobre 1961, en plein Paris.
Hommages aux assassinés.