Scandale des moteurs PureTech

Question écrite PureTech

Mesures pour assurer la prise en charge des défaillances du moteur PureTech : ma question écrite au ministre de l’industrie

M. Bérenger Cernon interroge M. le ministre délégué auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie, chargé de l’industrie, sur le moteur essence trois cylindres, lancé il y a douze ans par PSA, devenu Stellantis, qui suscite de vives inquiétudes.

Le moteur PureTech, qui équipe des milliers de véhicules des marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, présente des signes d’usure prématurée.

En effet, l’huile moteur dégrade la courroie, entraînant souvent sa rupture et provoquant des casses moteur, avec des réparations qui coûtent plusieurs centaines d’euros. Cette situation entraîne également une dévaluation significative des véhicules sur le marché de la revente, de nombreux concessionnaires refusant de racheter ces modèles ou n’offrant que des prix dérisoires.

Ce vieillissement prématuré a déjà conduit à deux rappels d’envergure, en raison du risque que des débris tombent dans la pompe à vide du système d’assistance au freinage, pouvant provoquer un colmatage et allonger les distances d’arrêt. Stellantis a mis en place une extension de garantie pouvant aller jusqu’à dix ans ou 175 000 km pour la courroie du moteur 1.2 PureTech.

De plus, depuis juin 2022, une courroie de distribution de « nouvelle génération » a été introduite, censée être plus résistante. Toutefois, des doutes subsistent quant à sa capacité à prévenir les problèmes d’usure précoce de sa prédécesseure, notamment en raison de sa conception « humide » qui l’expose à une huile pouvant être contaminée par le carburant.

Face à ces enjeux, M. le député souhaite connaître les mesures que le Gouvernement entend mettre en œuvre afin d’interpeller Stellantis pour qu’il prenne ses responsabilités et in fine pour que les propriétaires de ces véhicules ne soient pas pénalisés ?

Aussi, M. le député souhaite connaître les mesures qui seront mises en place pour garantir qu’il n’y ait plus de limite de kilométrage ou de temps concernant la prise en charge des réparations nécessaires.

Enfin, il souhaite connaître les mesures mises en place pour simplifier et accélérer la prise en charge par Stellantis, étant donné que de nombreux propriétaires rencontrent des difficultés face à la mauvaise foi de la compagnie.

Question sans réponse à ce jour, disponible sur le site de l’Assemblée nationale.