Comprendre le budget 2026.

Chaque automne, l’État présente ses orientations budgétaires pour l’année suivante. Ce sont deux textes majeurs : le Projet de loi de finances (PLF), qui détaille l’ensemble des recettes et des dépenses de l’État pour l’année à venir, et le Projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS), qui fixe les objectifs de dépenses et de recettes de la Sécurité sociale.

Deux temps, deux volets : recettes d’abord, puis dépenses

Le PLF commence par la « Partie 1 », dédiée aux recettes : impôts, taxes, emprunts. Si cette première partie n’est pas votée, la « Partie 2 » consacrée aux dépenses – ce que l’on peut engager, ce que l’on va dépenser – ne peut pas être mise en discussion. C’est pourquoi vous me verrez souvent en séance dès les petites heures : il y a une deadline constitutionnelle de 70 jours pour que le Parlement statue, sinon le gouvernement peut recourir aux ordonnances pour faire passer le budget.

Mon rôle : rapporteur transport terrestre et maritime

En tant que rapporteur pour la partie transports terrestres et maritimes du PLF, je participe à l’examen en commission, je reçois les amendements des groupes et de mes collègues, je délivre mon avis, et j’amène le débat en hémicycle. C’est ce qui explique mes nombreuses présences, y compris les samedis (j’ai siégé de 9 h à minuit samedi dernier) et ce rythme soutenu pour cette semaine à venir.

Tout se joue ici !

Le budget n’est pas une technique abstraite : il détermine les moyens alloués à l’école, à la santé, aux transports, à nos services publics. Et c’est pourquoi mon groupe parlementaire, La France insoumise – Nouveau Front Populaire (LFI‑NFP), avec 71 députés à l’Assemblée nationale, est parmi les plus présents pour défendre les intérêts du peuple. Nous ne venons pas seulement pour pointer des manques : nous venons pour défendre les majorités sociales, contrer l’austérité, et proposer des alternatives.

D’ailleurs, nous avons proposé un Contre-budget, de gauche, engagé, et en accord avec le programme du NFP, soutenu à l’époque par les socialistes, les écologistes et les communistes. Ce programme détaille tout, et explique le financement que nous souhaitons mettre en oeuvre pour un monde meilleur, avec notamment plus de services publics !

La préparation du budget se fait presque une année à l’avance, entre les ministères et la direction du budget. Redistribuer les moyens, baisser certaines dépenses, décider d’augmenter d’autres : tout est politique. Cette année, les enjeux transport sont énormes : fret ferroviaire, rénovation des réseaux, respect de l’environnement… Être rapporteur sur ce champ, c’est peser pour que les moyens suivent les annonces.

Le budget, c’est bien plus que des chiffres : c’est une orientation politique majeure. Mon engagement, c’est qu’il soit au service de toutes et tous, de nos territoires, de la transition écologique et des services publics auxquels nous avons droit.

Alors suivez les débats sur les réseaux sociaux de vos député-es préférés, sur la chaine parlementaire, et n’hésitez pas à m’interpeller !