Comme chaque année à la fin août, trois villes de notre circonscription ont rendu hommage à leur Libération de l’occupation nazie. Montgeron, Yerres et Vigneux-sur-Seine.
Des cérémonies importantes qui rappellent l’histoire locale de la Résistance et l’engagement de femmes et d’hommes ordinaires qui, au péril de leur vie, ont dit non à la barbarie, non à la soumission, non au fascisme.
🔻 Trois villes, une même mémoire
- À Montgeron, la ville a été libérée le 26 août 1944, après plusieurs jours de combats dans la région.
- À Yerres, la libération a eu lieu le 27 août 1944, dans la foulée du départ des troupes allemandes.
- À Vigneux-sur-Seine, la ville retrouve sa liberté le 25 août 1944, avec l’aide des forces alliées et de groupes de résistants locaux.
Autant de dates qui rappellent que la Libération ne s’est pas faite en un jour, ni depuis Paris uniquement. Elle fut le fruit d’un élan populaire, ancré dans les quartiers, dans les gares, dans les usines, dans les mairies, dans les familles.
🔻 Une parole pour prolonger la mémoire
J’ai souhaité prendre la parole à Vigneux pour rappeler que la Résistance fut un acte collectif, un sursaut populaire :
« La Résistance n’a pas été l’affaire de quelques-uns. Elle a été le fait d’un peuple entier : des cheminots, des ouvriers, des paysans, des immigrés, des jeunes, unis pour dire non. Ce que portait la Résistance, ce n’était pas seulement la fin de la guerre : c’était l’idée d’un monde plus juste, d’une République sociale. »»
Lors de ces cérémonies, il est nécéssaire de se souvenir aussi de l’héritage du Conseil National de la Résistance, qui inspira des conquêtes majeures comme la Sécurité sociale, les retraites par répartition, l’école publique, les nationalisations…
Ces cérémonies n’ont rien d’un folklore : elles sont un acte politique et civique.
Elles nous rappellent que tout peut vaciller, que nos droits ne tiennent que si nous les défendons, que le racisme, l’antisémitisme, l’autoritarisme n’ont pas disparu — et qu’il nous revient de rester vigilants.
Dans une période marquée par l’austérité, les reculs démocratiques et les discours de haine, la mémoire des résistants est une boussole politique :
Rien n’est jamais définitivement perdu, si le peuple choisit de se lever et de défendre ses droits.
Merci aux habitantes et habitants de Montgeron, Yerres et Vigneux-sur-Seine pour leur accueil, leur écoute et leurs témoignages. Merci aux anciens combattants, aux familles, aux associations, aux élus locaux. Merci aux jeunes qui étaient là, parce qu’il n’y a pas d’avenir sans mémoire.