La maternité de l’hôpital Claude-Galien, à Quincy-sous-Sénart, est aujourd’hui menacée de fermeture.
En cause ? Un prétendu manque de gynécologues-obstétriciens. Un argument fallacieux, car ce ne sont pas les soignants qui manquent : le groupe privé Ramsay Santé a simplement décidé de les transférer vers la clinique du Mousseau à Évry-Courcouronnes. Ce n’est donc pas un problème médical, mais un choix économique, une stratégie interne de réorganisation.
Et ce n’est pas tout : le service de maternité serait remplacé… par de la chirurgie esthétique !
Voilà le vrai visage de la privatisation de la santé. Voilà ce que produit une gestion par le profit : sacrifier un service public vital au nom de la rentabilité. On applaudit les soignants, on se gave de mots creux sur l’accès aux soins, et derrière, on laisse des groupes privés démanteler les derniers établissements de proximité.
La disparition de cette maternité créerait un véritable désert obstétrical dans un bassin de vie de près de 180 000 habitant·es, peuplé de jeunes familles. Les conséquences pour les femmes enceintes seraient graves : des temps de trajet plus longs (jusqu’à 35 minutes en heure de pointe), des risques accrus, des situations d’urgence sans équipe médicale proche.
Nous refusons cette logique. Nous refusons que la santé des femmes et des nouveau-nés soit sacrifiée sur l’autel de la rentabilité. Nous refusons que les choix des groupes privés remplacent les missions de service public.
L’importance des maternités de proximités
Les maternités de proximité sont vitales. Leur présence permet un suivi médical régulier, un accouchement dans des conditions sûres, une prise en charge rapide en cas de complication. Leur fermeture provoque des situations à haut risque : les fausses couches non prises en charge, les accouchements en urgence sur la route, parfois dans des voitures ou des ambulances, ou encore le retard d’accès aux soins pour les grossesses à risque.
➡️ En France, selon le Collège national des gynécologues-obstétriciens, la distance excessive entre le domicile et la maternité augmente significativement le risque de complications. C’est aussi un facteur de baisse de la natalité dans certains territoires, où les jeunes couples renoncent à avoir des enfants faute d’un accès facile aux soins.
Supprimer une maternité, ce n’est pas un simple « transfert d’activité », c’est exposer des femmes et des nouveau-nés à des dangers évitables.
Une pétition pour changer les choses, et récupérer nos services publics !
L’ARS 91, le Ministère de la Santé et le groupe Ramsay doivent prendre leur responsabilité et faire passer nos vies avant leurs profits ! Alors je vous invite toutes et tous à signer la pétition, à la partager autour de vous, et à faire entendre votre voix.
