CONTRE LE FASCISME, CONTRE LES RACISMES, CONTRE L’EXTRÊME DROITE EUROPÉENNE !

Il y a un an jour pour jour, Emmanuel Macron décidait de dissoudre l’Assemblée nationale. Une décision prise dans la panique, un soir d’échec électoral, alors que le Rassemblement National faisait ses meilleurs scores aux européennes. Résultat : il a précipité l’extrême droite aux portes du pouvoir. Une faute historique, un acte de légèreté politique qui restera dans les livres d’histoire… ou dans les mauvais souvenirs si l’on ne réagit pas à temps.

Et justement, un an après, voilà que le Rassemblement National remet le couvert. Le 9 juin 2025, dans le Loiret, ils organisent un grand raout de l’extrême droite européenne. Marine Le Pen (voleuse en cheffe), Jordan Bardella (cancre assumé de l’Assemblée européenne) y seront, aux côtés de Viktor Orbán, Premier ministre hongrois ultra-réactionnaire, connu pour être anti-IVG, anti-LGBTQIA+, anti-migrants et anti-tout-ce-qui-bouge.

Un joli casting pour un meeting qui sent bon la France de Pétain et l’Europe des chemises brunes. Un rassemblement des porteurs de haine, des diviseurs du monde ouvrier, des amis des milliardaires, déguisés en défenseurs du peuple.

Le RN veut continuer à se faire passer pour un parti « proche des gens », « respectable », « présidentiable ». Mais grattez un peu le vernis et c’est toujours la même chose : un parti fondamentalement raciste, autoritaire, anti-social et diviseur. Leur objectif est simple : diviser les salarié·es, opposer les plus précaires entre eux, désigner des boucs émissaires, pendant que les vrais responsables — les détenteurs de capitaux, les profiteurs de crise — continuent de s’en mettre plein les poches.

Sans division, le RN n’existe pas. Sans division, le peuple uni renverse le capital.

Leur méthode est bien rodée : se nourrir de la colère sociale, la détourner avec des mensonges, pointer du doigt les pauvres, les étrangers, les jeunes, les femmes… Bref, tous ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre. Derrière, ils récoltent les fruits de cette haine. Mais rien à attendre d’eux : ni pour nos salaires, ni pour nos retraites, ni pour nos services publics, ni pour notre pouvoir d’achat.

Leurs votes, leurs budgets, leurs alliances : tout montre qu’ils ne sont pas du côté des travailleurs, mais du côté du fric. Point final.

La « préférence nationale », ce n’est qu’un prétexte pour mieux exploiter tout le monde, diviser pour mieux régner, briser les solidarités. Ce n’est pas le peuple qu’ils défendent, c’est l’ordre établi.

Alors oui, il faut dire stop. Stop au racisme, stop à l’extrême droite, stop au poison qu’elle distille lentement dans notre société.

Le 9 juin, on ne laisse pas faire. À 10h30, rendez-vous devant la préfecture. Et de midi à 19h, retrouvons-nous au village festif, Place du Pâtis. Pour faire entendre une autre voix : celle de la solidarité, de l’égalité, du vivre-ensemble.

Face à l’extrême droite, il n’y a qu’une seule réponse : l’union populaire. L’union des salarié·es, des habitant·es, de celles et ceux qui galèrent, qui bossent, qui luttent. Ensemble, on est invincibles.

Résistance.