Ce 1er octobre, 170 000 personnes ont défilé dans toute la France, à l’appel de la CGT, FSU et l’Union solidaire.

Cette manifestation, largement soutenue et relayée par les travailleurs, s’est déroulée dans le calme, une heure avant le discours de politique générale du Premier Ministre. Ce dernier a choisi de ne pas se soumettre au vote symboliquement obligatoire des parlementaires, comme ses prédécesseurs premiers ministres d’Emmanuel Macron.

Les annonces faites par le Premier ministre n’ont pas rassuré.

Au contraire, elles montrent clairement que les politiques de casse sociale et de réforme ultralibérale du gouvernement vont se poursuivre, menaçant les acquis sociaux et les services publics. Les syndicats, en réponse, appellent à l’amplification du mouvement social dans les semaines à venir.

Avec une telle mobilisation, la colère grandit dans les rangs des travailleurs, des fonctionnaires et au sein des services publics. Les manifestations à venir s’annoncent décisives pour contrer ces réformes et faire entendre la voix du peuple.