L’arrestation de Paul Watson, fondateur emblématique de Sea Shepherd, est une véritable honte. Cet homme, qui a dédié sa vie à la protection des océans et des espèces menacées, se retrouve aujourd’hui derrière les barreaux pour avoir défendu les droits du vivant. Le Danemark doit le libérer immédiatement, car aucun protecteur de l’environnement ne devrait être traité comme un criminel pour avoir œuvré en faveur de la planète et de ses habitants.
Le combat pour la protection des océans ne date pas d’hier. Depuis des décennies, Paul Watson et son organisation, Sea Shepherd, luttent contre la pêche illégale et la chasse à la baleine, un massacre cruel et inutile qui continue de ravager les écosystèmes marins. Ce combat a valu à Paul Watson de nombreuses poursuites judiciaires, mais son arrestation actuelle franchit un nouveau seuil d’injustice. Merci à Emma Fourreau pour la justesse de son discours et son engagement indéfectible pour la cause de Paul Watson et celle de tous les défenseurs de la nature.
Les protecteurs du vivant ne doivent pas être emprisonnés !
Le Japon, qui persiste dans la chasse à la baleine sous couvert de « recherche scientifique » depuis 1887, se trouve en totale infraction avec les lois internationales. C’est l’État japonais, et non Paul Watson, qui devrait être jugé pour ses pratiques illégales de pêche qui mettent en péril les espèces marines. Malgré l’interdiction de la chasse commerciale à la baleine par la Commission baleinière internationale (CBI), le Japon continue de défier la législation en pratiquant une chasse excessive, dévastatrice pour l’environnement.
Aujourd’hui, des voix s’élèvent partout dans le monde contre cette arrestation scandaleuse. Nous étions nombreux, parlementaires insoumis et insoumises, réunis aujourd’hui sur la place de la République pour demander la libération de Paul Watson et exprimer notre ferme opposition à son extradition vers le Japon. Si Paul Watson est envoyé là-bas, il encourt une peine de 15 ans de prison. À 73 ans, cet homme, qui a consacré sa vie à la préservation des océans et à la lutte contre la destruction de la faune marine, risque de ne jamais ressortir vivant de cette incarcération.
Le Japon a une longue histoire de répression envers ceux qui osent dénoncer ses pratiques de pêche. Pourtant, ce ne sont pas les lanceurs d’alerte comme Paul Watson qui devraient être persécutés, mais bien les États qui continuent à ignorer les accords internationaux et les droits des animaux. Paul Watson n’est coupable que d’une chose : avoir mis sa vie en jeu pour sauver les baleines et préserver la biodiversité océanique.
Ce combat est aussi le nôtre, car la destruction des océans menace l’ensemble de l’humanité. Ce que nous faisons à notre environnement, nous le faisons à nous-mêmes. En poursuivant Paul Watson, le Japon et ses alliés ne font qu’essayer d’étouffer la voix de ceux qui se battent pour un monde plus juste et plus respectueux du vivant.
Nous devons rester mobilisés et continuer à dénoncer cette injustice flagrante. Paul Watson, comme tant d’autres défenseurs de l’environnement, est un héros de notre époque, et il est de notre devoir de veiller à ce qu’il puisse poursuivre son travail sans être persécuté. La solidarité internationale est plus que jamais nécessaire pour soutenir ceux qui protègent notre planète au péril de leur liberté, et parfois de leur vie.