Fin de vie : La France insoumise en première ligne pour le droit de mourir dans la dignité

La légalisation de l’aide à mourir, encadrée médicalement et éthiquement, est un combat historique de La France insoumise. Retour sur nos engagements et nos priorités dans ce débat de société.

Un combat ancien et cohérent

En 1999, Jean-Luc Mélenchon cosignait une proposition de loi pour le droit de mourir dans la dignité. Depuis 2012, ce droit figure dans tous les programmes de la France insoumise.

En 2018, lors de sa première niche parlementaire, le groupe LFI déposait une proposition de loi légalisant une aide à mourir strictement encadrée. En 2021, il soutenait la PPL Falorni.

Quatre priorités dans le débat actuel

  1. Un accès universel aux soins palliatifs : il faut garantir que personne ne soit contraint de demander la mort faute de soins.
  2. La liberté de choix du patient : un droit fondamental, avec des garanties claires pour les soignants.
  3. La reconnaissance des aidants : leur rôle doit être soutenu et valorisé.
  4. Une vigilance face aux discours réactionnaires : certains voudraient empêcher tout progrès social sous couvert d’arguments éthiques.

Un texte fidèle à nos principes

Contrairement au modèle canadien, la loi française maintient l’exigence de pronostic vital engagé. La France insoumise a soutenu tous les amendements visant à maintenir ce critère et à sécuriser l’interprétation du terme “phase avancée”.

Pour conclure : humanité, dignité, responsabilité

Ce choix de société est engageant. Il ne s’agit pas d’imposer une solution, mais d’ouvrir un droit. Un droit rare, exceptionnel, encadré – mais essentiel pour éviter l’agonie imposée et respecter la liberté ultime : celle de mourir dans la dignité.

Pour en savoir plus, je vous invite à regarder une vidéo du fondateur de notre mouvement politique, le 2 février 2018, lors de son mandat de député.